En fin d’année dernière, j’ai pu répondre à un chantier dans le cadre d’un marché public. Pour moi c’est une première et le fait d’être au sein de la Scop m’a vraiment été d’une grande aide.

Merci encore à Bertrand qui m’a accompagné notamment sur l’aspect administratif pour remplir tous les documents demandés. Pour moi c’est un peu la découverte d’une succession de procédures qui semblait assez énorme avec pour commencer la rédaction du mémoire technique, le PPSPS, le décryptage du CCTP, et tout plein de réjouissances qui occupent les soirées d’hiver avant même d’obtenir le chantier.

 

 

Le chantier consiste donc à la restauration de fenêtres ainsi que des vitraux sur une église de campagne. Cette église est du 12è siècle à l’origine. Elle a été remaniée à différentes époques depuis (15è, 17è,19è). Les fenêtres à restaurer concernent donc différents styles (roman, gothique, renaissance…).

 

Pour ma partie donc, maçonnerie et taille de pierre, le travail consiste à diverses reprises de jointoiements, nettoyages de parements, ragréages de parements et moulures, badigeons et patines, colmatage de fissures et aussi quelques reprises d’enduits. Et surtout pas mal d’échafaudage.

Sur une des fenêtres, j’ai aussi proposé sur un devis complémentaire, la réfection d’un ensemble ornementé. Il s’agit d’une colonnette candélabre de style renaissance. Cet ensemble décoratif qui a été rapporté sur l’intérieur une fenêtre 15è siècle, a souffert d’une infiltration d’eau due à un trou dans le vitrail. Le côté droit étant en bien meilleur état, je propose donc de refaire à neuf le gauche qui est complètement ruiné.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mes devis étant validés par le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage. Je n’ai plus qu’à me retrousser les manches.

Le travail d’ornementation a pu se faire en atelier pendant l’hiver. Et le chantier s’est déroulé de mars à mi-mai. Confinement assez méditatif et religieux pour ma part.

Je souhaitais donc vous partager cette expérience que le cadre de la coopérative m’a permis de tenter sans trop d’appréhension. J’encourage aussi tous ceux qui n’oseraient à oser se lancer.

François CHANTEPIE